La Cultivation

Les yeux rivés sur sa plantation. 

Tantôt calme, tantôt réfléchis, il devient serein quand il commence à parler, instinctivement. 

Le personnage est Mr Niamké Bonzaré François, agriculteur agroécologique ivoirien.

Dans la lumière douce d’un dimanche matin ensoleillé, fiction et réalité se fondent dans l’agréable climat engendré par l’hospitalité de Mr Niamké et ses 19 hectares de terre. 

Située à Monnyville, sur la route d’Adiaké dans la région du sud Comoé, ce lieu suscite l’inspiration.

Les richesses naturelles de ses terres, l’air frais et reposant que produit le bambou de Chine, l’espace dégagé qui donne une vue incroyable sur tous l’étendu enivrent les sens et se fondent dans le cadre avec la flore diversifiée : I’hevéa, les ananas, les pastèques, les palmiers, les aubergines, tomates, ignames, avocats, cocotier et des fleurs, beaucoup de fleurs et d’arbres. 

Mr Niamké cherche à améliorer les processus productifs sur sa ferme et à économiser l’usage de ressources externes. 

Par exemple: limiter l’achat de fourrages et de compléments alimentaires en les produisant, ce qui contribue à la diversification de leurs cultures. 

Les cultivateurs restreignent les fertilisants chimiques et les pesticides en rendant leurs systèmes productifs moins vulnérables aux invasions d’organismes nuisibles.  

Ces formes d’agriculture, centrées sur la force de travail, les compétences et les savoirs des agriculteurs sont intensives en main-d’œuvre. La prédominance d’une agriculture automatisée contribue à faire baisser la valeur ajoutée par hectare, à développer des productions bas de gamme, peu compétitives tant sur le marché intérieur que pour l’exportation. L’agroécologie ouvre donc un chemin pour éviter à la fois les ornières écologiques et économiques.